Le président français François Hollande a promis jeudi à Moscou de « faciliter » les investissements russes en France, appelant à une augmentation des échanges entre les deux pays pour créer des emplois en France.
« L’enjeu est simple: être davantage présent sur le marché russe, exporter davantage, créer des emplois, attirer des capitaux russes en France », a déclaré M. Hollande lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires organisée par la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe.
« Nous devons attirer des investissements parce que nous avons besoin d’emplois », a-t-il insisté, estimant que l’Etat devait « faciliter ces implantations ».
« En ce qui concerne les capitaux, pour faciliter leur investissement en France, nous avons pensé qu’il serait souhaitable qu’il y ait avec la Caisse des dépôts et un fonds souverain russe, ou plusieurs, un partenariat de manière à ce que nous puissions développer les investissements », a annoncé le chef de l’Etat.
La Russie est le quatrième partenaire commercial de la France et les échanges entre les deux pays ont progressé de 15% en trois ans, a souligné le président français.
Interrogé sur les moyens d’encourager les investissements russes, François Hollande a jugé qu’il fallait « faciliter les visas » pour les investisseurs et reconnu « une sorte de suspicion à l’endroit des investissements que cet argent ne serait pas forcément le plus pur possible ».
« Nous avons des règles (…). Nous appliquerons ces règles sans considérer qu’il y aurait une fatalité qui toucherait tel ou tel pays », a-t-il indiqué.
Concernant les investissements français en Russie, M. Hollande a dit souhaiter « que le savoir-faire français soit encore mieux reconnu en Russie » et distingué investissement français à l’étranger et délocalisation.
« Une délocalisation c’est supprimer des emplois en France, un investissement français à l’étranger, c’est un investissement qui permettra de stimuler une activité ici pour tirer une exportation française et donc créer des emplois en France », a-t-il estimé.
Hollande : des mesures concrètes pour promouvoir les investissements russes en France
Meeting Fillon : l’ancien PM vise l’élection présidentielle 2017
Mardi soir, devant un bon millier de ses partisans, élus et militants, l’ancien Premier ministre s’est mis en scène seul face aux Français. Aucune prise de parole introductive et un discours rythmé par l’emploi du « je ». Qu’on se le dise, c’est désormais Fillon contre le reste du monde. Lui dira la vérité quand d’autres promettront monts et merveilles. Et cette méthode peut-elle fonctionner? « On vous dira ‘non’ et moi je dis ‘oui' », a-t-il lancé.
Ce meeting est donc le lancement d’un tour de France, où le député de Paris va prendre le temps d’entendre tous les Français, les entrepreneurs, les agriculteurs, les ouvriers, les syndicalistes, les intellectuels, les fonctionnaires, les abstentionnistes,… Fidèle à sa nature, il a décidé de prendre le temps. « Voilà ce qui m’a plu, s’enthousiasme Laurent Wauquiez. Il n’est pas là pour se lancer dans une course d’obstacles, où il faudra décrocher mandat après mandat. Pendant 4 ans, il ne va en briguer aucun. »
Sans le dire clairement, François Fillon a effectivement semblé se concentrer sur la primaire de 2016 et sur rien d’autre. Côté Paris, il a répété qu’il n’était pas candidat et a fait applaudir Nathalie Koscisuko-Morizet, ainsi un peu moins non-alignée et un peu plus filloniste. Pour la nouvelle élection à la présidence de l’UMP, prévue en septembre prochain, c’est plus flou. « On ne doit pas monter dans tous les trains qui partent », a-t-il assuré après avoir remis en cause le fonctionnement des partis politiques: « L’UMP est loin d’être la maison des Français qui se pressent dans le RER de 18h. » Alors, faut-il abandonner la présidence ou la briguer pour tout changer? La question reste sans réponse.
Une autre reste en suspens: « Mes amis, serai-je prêt le moment venu? », a demandé Fillon en clôture de son discours d’une heure. Sur les idées, certainement. Lui qui avait fait le choix de parler aux Français pendant la campagne interne à l’UMP n’a plus qu’à les décliner, ce qu’il n’a d’ailleurs pas manqué de faire mardi soir (retraite à 65 ans, 39 heures de travail par semaine, fusion région-département,…).
Les revendications des ravisseurs sont « hors de portée de la France » !
Boko Haram revendique la détention des otages français et leurs revendications sont « hors de portée de la France » !
Une vidéo des 7 otages français enlevés au Cameroun postée sur YouTube
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a affirmé lundi que les revendications des ravisseurs d’otages français enlevés au Cameroun, dont une vidéo a été diffusée lundi, portaient « en particulier sur des sujets (…) hors de portée de la France ». « Les revendications qui ont été formulées, d’après la connaissance que j’en ai, portent en particulier sur des sujets qui sont complètement hors de portée de la France », a déclaré Laurent Fabius lors d’une conférence de presse à Bogota, en marge d’une visite officielle en Colombie. Une vidéo des otages – sept membres d’une même famille – a été postée lundi sur YouTube par des ravisseurs disant appartenir au groupe islamiste nigérian Boko Haram. Ces derniers réclament aux autorités du Cameroun et du Nigeria de procéder à des libérations de plusieurs compagnons.
« Et il est ajouté à la fin de ce communiqué que si ces revendications qui sont hors de portée de la France ne sont pas satisfaites, le groupe terroriste en question se propose d’égorger nos compatriotes », a poursuivi Laurent Fabius. « On ne peut que ressentir de l’horreur lorsqu’on prend connaissance de telles paroles », a souligné le chef de la diplomatie française, qui a jugé les images de la vidéo d’une « cruauté terrible ». « La France pour sa part mobilise tous ses efforts pour essayer d’obtenir la libération de nos compatriotes qui, ai-je besoin de le rappeler, sont totalement innocents », a-t-il conclu. La famille, dont les enfants sont âgés de 5 à 12 ans, a été enlevée le 19 février dans le nord du Cameroun. Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a estimé lundi qu’elle était « probablement détenue au Nigeria ».
Le Drian : Pas de négociations avec les ravisseurs
Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, a écarté mardi toute négociation avec les ravisseurs des sept otages français au Cameroun. «On ne négocie pas sur ces bases-là, avec ces groupes-là», a déclaré à propos de la revendication figurant dans une vidéo diffusée lundi par le groupe islamiste Boko Haram, qui exige la libération de jihadistes détenus au Nigeria et au Cameroun contre celle des otages.
«Nous utiliserons tous les moyens possibles pour assurer la libération des otages, ceux-là ou les autres, c’est ce que nous faisons», a poursuivi Le Drian. «Mais on ne joue pas à ce jeu de surenchères, parce que ça, c’est le terrorisme». Une vidéo des otages – trois adultes et quatre enfants d’une même famille – a été postée lundi sur YouTube par des ravisseurs disant appartenir au groupe islamiste nigerian Boko Haram. Ces derniers demandent aux autorités du Cameroun et du Nigeria de procéder à des libérations de plusieurs compagnons.
Scandale de la viande de cheval : Réaction d’Hollande
François Hollande a souligné lors Conseil des ministres que le scandale des plats surgelés à la viande de cheval faussement estampillée « boeuf » était « une affaire grave » et a »salué la volonté des ministres de prononcer des sanctions » le cas échéant.
« Le président de la République a souligné qu’il s’agissait d’une affaire grave par rapport à la confiance inspirée aux consommateurs et potentiellement grave aussi par rapport aux conséquences pour la filière française », a rapporté la porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem. « Il a salué la réactivité des services » et « la volonté des ministres de prononcer des sanctions lorsque l’enquête aura établi des responsabilités », a-t-elle ajouté.
Réduire le déficit public à 0% en 2017!
Jean-Marc Ayrault, le premier ministre, a reconnu mercredi soir pour la première fois que l’objectif d’un déficit public ramené à 3% du PIB d’ici la fin de l’année ne serait pas atteint, réaffirmant toutefois l’objectif d’atteindre 0% de déficit d’ici la fin du quinquennat, en 2017.
« Nous ne serons pas exactement, je pense, 3% en 2013, pour une raison simple, c’est que la croissance en France, en Europe et dans le monde est plus faible que prévu », a-t-il dit sur France 3. Mais, a-t-il ajouté, « l’objectif, et il sera atteint, c’est le déficit zéro à la fin du quinquennat, ce qui compte c’est la trajectoire ».
Jérôme Cahuzac et les 6 milliards!
Le ministre du Budget Jérôme Cahuzac a indiqué lundi qu’il allait falloir trouver « 6 milliards d’euros de recettes » supplémentaires en 2014 pour conserver « la stabilité fiscale ». Il a cependant refusé de parler d’augmentation d’impôts.
« En 2013, c’est pour près de 5 à 6 milliards d’impôts qui ont été levés et ne le seront pas en 2014. La stabilité fiscale impose de trouver 5 à 6 milliards d’impôts supplémentaires ».
Le ministre a également affirmé que « des économies dans la dépense publique sont inévitables. » Selon lui, l’objectif de retour à l’équilibre du budget en 2017 reste malgré tout envisageable. « Nous avons toujours eu pour objectif l’annulation des déficits en 2017, et je confirme aujourd’hui cet objectif », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le quotidien Le Figaro de lundi a indiqué que le gouvernement envisageait de supprimer la demi-part fiscale pour les parents d’étudiants de moins de 25 ans. « La suppression de la demi-part fiscale n’est pas, à ma connaissance d’actualité. Ca ne veut pas dire qu’elle est récusée a priori », a répondu Jérôme Cahuzac. « Ce qui est envisagé, c’est une allocation autonomie pour les jeunes (…) », ajoutant qu' »aucune décision n’est prise ». « Il faut tenir l’engagement de permettre aux jeunes d’être autonomes. Soit c’est un effort qui se fait via leur famille, c’est la demi-part fiscale, soit (…) directement en leur faveur et on ne peut maintenir les choses en l’état », a-t-il relevé.
Projet Peillon pour la réduction de la durée des vacances scolaires!
Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon a préconisé une réduction des vacances d’été à six semaines, réparties en deux zones a annoncé sur BFMTV. Mais rien ne sera mis en place avant 2015, le temps d’appliquer la première réforme de la semaine de 4,5 jours. Une idée qu’il a nuancé en fin d’émission : « Je n’ai jamais dit que je voulais réduire les vacances à six semaines, c’est le modèle idéal. » Eduardo Rihan Cypel, proche du ministre, décrypte : « Il a simplement fait part d’un questionnement. L’idéal n’est qu’un point de départ d’une réflexion qui aura lieu dans deux ans. La droite peut garder ses munitions pour 2015… »
La majorité veut calmer le jeu et tente de minimiser les propos du ministre, déjà recadré à plusieurs reprises par le passé pour ses déclarations précipitées. Contacté par l’AFP, Matignon a « confirmé, comme l’a indiqué Vincent Peillon, que cette piste n’était pas à l’ordre du jour actuellement et qu’elle sera peut-être évoquée après 2015 ». Puis, c’est Harlem Désir, patron du PS, qui a rappelé sur RTL qu’il « s’agissait d’une piste de réflexion pour l’avenir, il n’y a aucune décision dans ce domaine ». A ceux qui critiquent la proposition du ministre, le Premier secrétaire répond : « On a toujours le droit d’ouvrir des réflexions, on ne doit pas être fermé. »
Le Gouvernement Hollande
Les partis politiques de gauche
En politique, la gauche désigne le mouvement représentant les idées progressistes, attachées aux principes de justice sociale et d’égalité entre les hommes.
À l’origine, le terme fut employé en France pour désigner les députés révolutionnaires qui se réunirent à la gauche du président de l’Assemblée constituante pour s’opposer au veto du roi, lors de la séance du 28 août 1789.
Cette division topographique est devenue une constante de la vie politique internationale.
Les partis politiques de gauche en France
- PS : Parti socialiste
- PCF : Parti communiste français
- Les Verts : Parti écologiste
- MRC : Mouvement républicain et citoyen
A l’extrême gauche on trouve la Lutte ouvrière (LO) et la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) deux partis trotskiste.